Déjà le 12 janvier - juste le temps de jeter un œil sur l’Express qui nous parle du réveil de la culture russe et de la littérature actuelle : je vois les mots dépotoir, hôpital psychiatrique, démence et alcool. Rien de bien réjouissant. J’ai commencé la lecture du roman de Alexei Ivanov (le prix Mamine-Sibiriak 2003) : le géographe a bu son globe – nous voilà dans une classe que ne renieraient peut-être pas certains profs de classes de rattrapage dans la douce France. Attendons la suite. Mais je reviens à Mamine-Sibiriak qui, dans un langage clair et simple, décrit la vie de son temps dans son Oural natal. Des temps qui n’étaient pas tendres non plus, puisque nous allons aborder les bandits et les bagnards par quelques nouvelles du cycle « Les criminels » parues dans le tome 3 de l’édition de 1916. Ils ont pour noms Averko ou Savka. Et il y est question aussi des bandits d’honneur, aimés des populations.