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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 10:06

Pour parler du plus grand nombre parmi les  4 millions de Français que nous représentons, le retrait de la demi-part supplémentaire à partir de cette année pour les nouveaux venus dans la Confrérie des Vivants Seuls ne va pas améliorer l'ordinaire. 


A moins que je cogite mal, les plus touchés dans leur vie de tous les jours seront les plus pauvres dont certains - qui ne payaient pas l'impôt - risquent d'être imposés et donc de perdre certains avantages. Là, ce sera grave.  Pour beaucoup il faudra oublier les petites fantaisies, les petits restaurants, voir les petits voyages et vivre spartiates. Foin des gourmandises et du Bio - le Bio se sera dommage. Pour le reste formidable pour déjouer les tours du cholestérol et du diabète. On vivra plus longtemps, ce qui ne LEUR fera pas plaisir, aux caisses de retraites. Evidemment, qui va défendre les veufs et encore plus les retraités veufs et veuves (ça va, hélas, souvent de paire) - et je présume, comme on a la peau dure, qu'il y a plus de veuves que de veufs. - 


Bon, je parlais de cela car nous n'avons qu'une chose à faire : serrer les dents. Que non, qu'on ne va pas tomber dans la déprime qui raccourcit la vie. ILS seraient trop contents de transformer nos retraites en je ne sais quelles dépenses plus ou moins utiles. Certes non, ILS ne remplaceront pas la Canicule !.


Car nous, c'est qu'on sait en faire des choses en tant que veufs et veuves retraitées  en ayant vu d'autres il y a quelque soixante-soixante dix ans :  tricoter et détricoter pour retricoter, coudre et découdre et même teindre. On sait faire des torchons dans les vieux draps et faire ses habits et même les jouets - qu'on peut donner à des asso.  Foin des plats cuisinés : à nos casseroles. Allons, servons nous de nos petites mains tant qu'on le peut -


Il serait même bon, paraît-il  qu'on s'occupe de la lecture des enfants puisque qu'ils n'y arrivent pas dans LEURS écoles, ce que de notre temps, et même au début du siècle dernier, ladite école savait faire. Dans mon village, l'institutrice menait tout le monde au certificat d'études - très très rares étaient les recalés. Alors, pour ceux qui auront du temps libre...


Messieurs-Dames de la Cinquième, vous nous avez attaqué très bas. Pas joli joli. Ah...  quand les grenouilles veulent un roi !  Et dire que j'ai voté oui à De Gaulle en 58. J'ai donc une part de responsabilité dans ce qui nous arrive. Lui-même ne s'attendait certainement pas à cette décadence. Donc je ne gémirai pas.


Je continuerai  à décortiquer les récits de Mamine Sibiriak tant que j'y verrai assez,  et n'omettrais pas de mettre en ligne mes créations tout en chiffron et tout en laine car, comme beaucoup de gens de mon âge, je ne jette rien. Les temps durs, ça peut revenir ! 


Qu'on se le dise.   Tante Blanche.



 

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 08:53

Hier je remarquais qu'il était fort dommage que l'édition française ne mentionne pas le tirage des ouvrages, ce qui s'est toujours fait en Russie. Par exemple, j'ignore totalement à combien a été tiré mon Dictionnaire russe Larousse, mais le grand dictionnaire russe-français édité en 2008 à Moscou l'a été à 6000 exemplaires. Idem pour la réédition d'un vieux dictionnaire, le DAL - tirage 200.000 exemplaires, les millions de Privalov de Mamine-Sibiriak, réédité à Moscou en 1994 : 50.000 exemplaires…

Ce n'est pas tout. Ces derniers jours, aux informations, j'entends que le niveau  de l'orthographe est devenu si faible que certains ont le courage de reprendre des cours d'orthographe car la dictée devient instrument de réussite pour l'accès au travail. Pourtant,  dans les métiers de l''édition, les nègres - ceux qui écrivent à la place de l'auteur présumé  - les correcteurs - les relecteurs - les rédacteurs… et même le metteur en page informatique,  tout ce monde là est souvent oublié, rarement mentionné. Encore une chance qu'on nous indique le nom du traducteur. Là aussi on pourrait regarder ce qui se fait sur l'autre frontière de l'Europe. 

Travailler dans l'ombre, dans une société qui ne regarde que la vedette, c'est un peu décourageant non ?  C'est finalement un mépris du savoir de la langue : il n'y avait que l'enseignement des maths qui comptait,  quand quelqu'un était bon "en français" pfff - accessoire !  le résultat est là… . Regardons les émissions de télévision, les films :  un générique les accompagne.  Alors pourquoi l'Edition est-elle si frileuse ?.



Informations trouvées dans "Mamine-Sibiriak - de Nicolaï. Mikhaïlovitch Sergovantsev

Сергованцев Николай Михайлович = Мамин-Сибиряк

Главный редактор  А.В. Петров
Зав. редакцией  О.И. Ярикова
Редактор Е.М. Лопухина
Художественный редактор А.Ю. Никулии
Технический редактор В.В. Пилкова
Корректоры Л.С. Барышникова, Л.М. Марченко.к


Traduction :

Sergovantsev Nikolaï Mikhaïlovitch = Mamine-Sibiriak


Le rédacteur en chef A.V.Petrov
Зав.(?) Par la rédaction d'O.I.Jarikova
Le rédacteur E.M.Lopuhina
Le rédacteur d'art A.J.Nikulii
Le rédacteur technique V.V.Pilkova
Les correcteurs CV Baryshnikova, L.M.Marchenko.k

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 23:30

Difficile de faire un résumé de ce récit qui ressemble plus à un exposé des faits qu’à une histoire romancée, et que l’auteur situe sur le site d’un ancien bagne qu’il désigne sous le nom d’Ouspiensk. Essayons de ne pas perdre l’information.

                     -------------------------------- 

Nous sommes en avril,  dans la douceur du printemps,  par une journée ensoleillée marquée par le silence de la forêt sibérienne où manque le brouhaha des oiseaux. 

       Le cocher interroge son passager : est-il simplement de passage. La conversation s’engage :  Oui, le cocher travaille bien à  l’usine d’Ouspiensk… Il s’étonne quand le narrateur lui demande s’il vit dans sa propre maison. Il comprend enfin et  confirme : oui, il est bien un ancien bagnard, et il est de ceux qui sont restés ici, qu’on appelle encore les « bagnards d’Ouspiensk. Mais quand le bagne a été supprimé,  à la demande des instances supérieures, tout le menu fretin s’en est allé, surtout les femmes. Le narrateur examine le cocher : solide et plutôt avenant. L’homme ôte son bonnet sous le regard qui le dévisage et montre ainsi qu’il est « marqué ». La tempe est en effet décomposée  par une espèce de lettre noire, marque faite au fer chaud, qui signifiait qu’il était un « relégué »… 

       Il explique son histoire : il était de Riazan où il travaillait avec d’autres cuisiniers pour une gigantesques propriété foncière. Une vieille femme féroce les faisait marcher au bâton. Chaque matin elle battait un cuisinier.  Il supportait, supportait,  jusqu’au jour où il lui a planté son couteau directement au ventre. Le soir elle était morte et les cuisiniers condamnés à 4000 coups de bâton. Il y en eut un, pourtant solide et vigoureux,  qui n’a pas supporté le quatrième millier et est mort. 

       Le voyage touchait à sa fin, le haut campanile est apparu, ainsi que  les ruines sinistres de l’ancien bagne et les nouveaux bâtiments  de la première papeterie que l’on construisait en Sibérie. 

       Le cocher expliqua qu’à cet endroit il y avait autrefois une fabrique de bagne ivre, autrement dit une distillerie. 

                                   *** 

Le voyageur venait pour visiter cette première papeterie, rencontrer un familier et se documenter sur l’ancien bagne. Son hôte, l’ingénieur Appolon Ivanitch lui offrit le thé dans l’appartement qu’il avait aménagé dans une pièce de l’ancien bagne où avaient lieu autrefois les enquêtes, les interrogatoires et toutes sortes d’investigations . Le voyageur remarqua que la femme de chambre qui les servait devait être une ancienne reléguée, venant de Russie, sa physionomie ne présentant pas les signes sibériens : pommettes et yeux étroits. Appolon a confirmé – tout le monde ici vient du bagne. Et, à l’autre question, il répondit que tout était aussi normal ici que dans les autres villages, pas plus de criminalité, une vie tranquille et paisible. Il y avait pourtant encore des personnes ayant fait partie des bagnards : … encore six vieillards marqués au fer ; le dernier ayant eu les narines déchirées est mort depuis une quinzaine d’années, mais certains s’en souviennent encore.
Après le thé ils visitèrent  pendant deux heures la nouvelle usine très moderne. Quel changement par rapport à l’ancienne industrie qui alimentait les cabarets sous le fouet, les verges et le knout. Le visiteur interroge son hôte sur l’ancienne activité. En fait, la distillerie du bagne était donnée à bail et les fermiers généraux gagnaient des fortunes. Le champagne coulait à flot : gaité violente d’un côté, bagne de l’autre.

  Le soir, l’ingénieur et son invité se sont promenés à travers le site. Les maisonnettes d’habitation étaient entourés de jardins à la russe. Elles n’appartenaient pas aux Sibériens , mais bien à des gens venus « involontairement » dans cette région. On y voyait une population parfois mélangée, le type sibérien avec l’apport des types russe, allemand, circassien,… ce qui convenait particulièrement à la beauté des femmes. 

Apollon fit la remarque qu’en effet, tellement de personnes étaient envoyées au bagne, venant de toute la Russie,  qu’on y trouvait mères, femmes et maîtresses. La vie y avait été si dure  que la relégation qui suivait (rester sur place) semblait le paradis. Les condamnés étaient dans une forte majorité des gens jeunes. 

                                     *** 

Le narrateur devait passer trois jours à l’usine. Le plus intéressant qu’il trouva fut la liste détaillée des condamnés sur quelques années ; on trouvait le nom, le titre, le corps du délit et la forme de punition. L’essentiel du contingent était formé par des criminels issus du servage. Les crimes notés étaient ahurissants , Quelle dérision :  par exemple un esclave paysan  a été condamné à quatre ans de bagne pour avoir dérobé du miel chez sa propriétaire foncière !  Un groupe de jeunes filles de 17 à 25 ans avaient été envoyées là à la suite d’un incendie criminel ;   Une autre aurait utilisé du poison ;  une seule était  accusée d’infanticide…. Un vrai martyrologue que cette liste. 

Le voyageur repartit avec le même cocher.

- Le bagne était dur, Grand-père ? lui demanda t il.

  - Très triste en effet, répondit le cocher, mais en Sibérie nous avons vu la lumière, nous sommes devenus libres . Il rappelle que les femmes au bagne n’étaient pas marquées, mais souvent « offensées » par les inspecteurs. Un particulièrement s’en frottait les mains !.... Oui les punitions étaient terribles. Le bourreau, Filka, venait de Tobolsk. Le diable en personne. On assemblait l’argent à lui donner pour qu’il ne soit pas trop féroce, sinon personne ne serait sorti vivant de ses mains. Les verges ? et bien, c’est plus propre que les fouets à mille fois… et de raconter : l’un d’entre nous,  Ermile Kojinim, était souvent puni – il avait perdu toute sa famille. Et bien, pour faire peur à deux compagnies ils l’ont déshabillé. L’homme était puissant mais son corps était blanc. Plus difficile (de résister) – au premier mille il est tombé – ils l’ont mis sur un chariot et l'ont transporté. Ils appliquèrent quand même le deuxième mille. Le docteur a dit alors  - donnez lui a boire... mais c’est connu, boire sur la punition, c’est la fin. Il a succombé sous le deuxième mille. Et c’était l’ordre des autorités ! afin d’exciter les soldats pour que les remplaçants fassent plus.  Se rappeler de cette affaire est mauvais…. 

Bien que la journée soit belle et ensoleillée, c’est un silence lugubre qui tombe . Un proverbe russe est bien adapté : le défunt près des portes ne coûte pas, mais il prendra .
cycle "Les criminels"1895 

 

 

 

 

 

 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 14:13
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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 07:16

 

         La semaine dernière j’ai été au Jardin des Plantes à Paris voir l’exposition « l’or des Amériques ». De superbes pépites, sculptures et dentelles d’or magnifiques crées par Dame Nature sont présentées. Elles sont suivies par les œuvres des peuples précolombiens, bijoux étranges et somptueux où ce métal était parfois accompagné  d’autres pierres précieuses que ces anciens semblaient  préférer à l’or même. Mais le plus touchant, pour moi, dans cette exposition, ce sont les photos de Sebastiao Salgado (Serra Pelada,1986) sur les mines brésiliennes à ciel ouvert où l’on voit des centaines et des centaines d’êtres humains, trempés jusqu’aux os, dans la boue, travaillant durement pour faire vivre la famille. Certains, même, espérant un sol plus généreux, seraient devenus orpailleurs illégaux en Guyane où l’on ne sait les dénombrer : 3000 ou 30000.  D’autre part sur l’or guyanais, on met le doigt sur la dévastation des terres et leur pollution par le mercure par exemple. La désolation des paysages miniers n'est pas récente puisqu’elle est déjà  évoquée  dans l’œuvre de Mamine Sibiriak.

         Dans cette exposition, au Jardin des Plantes,  il y avait une vitrine très intéressante :  de fines  cannes à pommeaux d’or fichés dans le sol devant un fond où étaient représentés,  en noir et blanc et stylisés,  de rudes pics pour creuser le sol – la juxtaposition  valait mieux qu’un grand discours.

 

Sur l’or guyanais et l’utilisation du mercure, un article intéressant sur

 

http://www.terresdeguyane.fr/articles/CAT_0002/default.asp

 

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 07:54
        Dans les récits de Mamine Sibiriak résumés précédemment, nous avons déjà vu quelques cas de paysannes battues dans cette région de l'Oural. Je pense à cette malheureuse Oxia (La stupide Oxia) corvéable à merci, battue,  grattant la terre au fond d'un chalumeau non sécurisé pour trouver l'or faisant vivre toute la famille. Il y a aussi le cas de Dounka (le mauvais garçon), jeune paysanne frappée durement par le beau-père sous les yeux du mari qui en rajoute un peu, pour la seule raison qu'elle a été importunée par le vaurien du village et a perdu son foulard. Il y a cet autre mari (les combattants) qui a frappé comme une brute sa femme qui s'était fait prendre à voler du cuivre  dans la barque sur la Tchoussovaya où elle travaillait parmi les haleurs : il ne la battait pas parce qu'elle volait, mais parce qu'elle s'était fait prendre !. N'oublions pas non plus le triste sort des femmes de soldat, ces  paysans appelés pour de nombreuses années sous les drapeaux, sans souci pour la famille restant sans ressources. Ces abandonnées sont évoquées dans le récit "Le mauvais garçon" et dans "La nuit d'or" où celle d'un des villages va faire la fête avec une bande d'ivrognes partis dépenser les acomptes touchés pour le travail de recherche de l'or. Toujours dans cette Nuit d'or, d'ailleurs, l'un des riches commerçants semble avoir mis "deux femmes au cercueil".

              Dans mes décorticages, j'ai découvert encore quelques cas de maltraitance. C'est ce problème qui sera mis en exergue dans les prochains résumés. Nous assisterons sur ce sujet à des conversations édifiantes dans le récit "Dans les pierres". Certes, 'il s'agit des moeurs d'un siècle passé, mais il semble que le sort de certaines femmes n'est guère meilleur  aujourd'hui.

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 14:13

Bonjour,
J’ai trouvé sur la toile un article  intéressant de Madame Irina Suponitsk
aïa (http://his.1september.ru/article.php?ID=200701904), docteur en science historique ,  dans lequel elle compare la recherche de l'or en Oural et en Californie  au XIXe siècle, à partir de l’œuvre de Mamine Sibiriak (en particulier La fièvre de l’or) et celle de Hart Bret(  l’alliage de plomb, d’étain et d’antimoine)
 

S’il y a des similitudes – pauvreté,  dureté de la vie – criminalité – elle y trouve aussi de grandes différences qui se traduiront  par le développement  rapide de la Californie, d’une part,  mais aussi par le sort tragique de l’Oural et de la Sibérie, qui ont malheureusement vu, au XXe siècle,  revenir le travail gratuit par le biais du Goulag. L’homme blanc américain n’était pas esclave. Le paysan russe ne sortit de l’esclavage qu’en 1861. Le premier savait ce qu’ avenir veut dire,  le second, non. Donc quelque soit la « fortune » amassée par le chercheur d’or ouralien, elle s’en allait souvent tout droit et tout de suite au cabaret.  Si l’on construisait des villages cohérents près des mines en Californie, en Oural, tout était planté au hasard, sans souci du devenir, mais le carabetier était toujours là. C’est ce qu’a évoqué Mamine en décrivant Les Sapinières  dans la nouvelle « La stupide Oxia ». Le travail gratuit, ou plus mal rétribué en Oural qu'en Californie amena évidemment une  criminalité accrue. Les soldats surveillaient. Les vols continuaient et pouvaient envoyer leurs auteurs au bagne. Mamine évoque cette surveillance dans son récit « Le perceneige » avec le « persécuteur de carnassiers ».

Un autre facteur me semble pénaliser l'extraction de l’or ouralien: LE CLIMAT. Les hivers sont rudes dans le centre de l’Oural. Les rivières et les lacs sont sous la glace la moitié de l’année (« Les combattants » sur la Tchoussovaya).  Et le reste du temps, c’est le moustique. Puis, selon les endroits, la boue. (Mamine évoque des pluies diluviennes dans « La Mine numéro Six », les moustiques dans « La nuit d’or »), récits dont vous trouverez les résumés dans ce blog.

 

  Le cycle « La fièvre de l’or » dans l’édition  de 1911 comprend entre autre La mine numéro six et  La nuit d’or dont j’ai déjà donné un résumé.

Francis Brett Hart (dit Bret  -1836-1902)  est né à Albany New-York. Après de nombreux petits boulots il a passé une partie de sa vie dans un camp de mineurs. Il est l’auteur du roman Gabriel Conroy -1875 -

  Cet alliage serait celui du plomb typographique.

 

 

 

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