Le blog de Tante Blanche

Que de vernissages à Paris ce mercredi d'octobre !

Boulevard  de Charonne,  à Confluences, sous la pluie, Stoul la courageuse a défié le mauvais temps sur son échafaudage.  Pendant ce temps les frileux pouvaient admirer les beaux tirages photographiques de l'installation ACEPHALEE de Héléna Levée.

Au 59 Rivoli, le thème "dans le ventre des femmes" a attiré pas mal de monde, et nous y avons retrouvé avec plaisir Super Foetus - Attention où vous marchez, ses bébés sont dessinés sur nombre de trottoirs parisiens.

Plus loin Celal  présentait l'oeuvre sur papier de quelques artistes dont Popay, Réso, Nascio, Nasty ou Katré  qui ensemble ont fait une belle exposition.

Enfin, Ligne 13, plusieurs artistes, tel Artiste Ouvrier,   ont décoré le dos de plateaux (signature à l'intérieur dudit plateau). Idée sympathique.

Quelle photo fais-je pouvoir ajouter. Trop de choix ! eh bien, pour aller voir ces merveilles, je prends le train, et le long du chemin, il y a aussi des oeuvres à découvrir, dont celle-ci qui disparaîtra dès que le nouveau chantier débutera.

  C'est une démarche visant à revaloriser les liens soyeux entre la France et le Japon, suite aux événements de Fukushima. 27 artistes contemporains réalisèrent la collection de kimonos présentés ce week-end à la galerie de Nesle, qui, ensuite, seront vendus aux enchères.

Sur les 27 kimonos,  deux sont des livres ouverts : L'un est  un 'étonnant écorché de FMR*  qui réécrit sous cette forme le Mahasatipatthana Sutta, texte fondateur de la pratique de la méditation bouddhiste. L'autre, Le conte du Murier, de Lise Morio°,  raconte, en deux langues, comment fut anéantie la civilisation de la sorcière électricité, avec la destruction du château de l'ogre.

* en partenariat avec Grain de  Couleur

La cité du cinéma vient d'ouvrir ses portes à Saint-Denis. Un bel ensemble, une belle architecture, des studios de tournage immenses. Le cinéma reviendrait-il enfin chez nous ?  C'était si triste d'avoir vu se fermer les studios de Billancourt où ont été tournés plus de 450 films entre les années vingt et les années quatre vingt dix où tout a été détruit.

Cerise sur le gâteau, l'immense hall d'entrée sert d'écrin à la machine à rêves, rêves pour grands et petits. Et elle est vraiment faite pour cela... Regardez un peu :

Voici un petit graff repéré le long du canal St Martin qui m'a beaucoup amusée. Notre jeune ami Toc-Toc a su habilement faire lever la jambe à la danseuse, geste sans lequel le coeur se serait mal refermé sur le joyeux couple. Petit geste qui donne tout le dynamisme à l'image. Compliments à l'artiste.

C'était l'opulence hier soir Jeudi , question vernissages parisiens.

Nous nous sommes contentées de trois, mes amies et moi

 - chez Orphée, le très jeune et très talentueux HOPARE - un grand bonheur que cette fresque murale.

 - chez Artkraft - peintures, photos et même broderies, et cerise sur le gâteau, JPM en plein travail avec ses précieux pochoirs.

 - chez Ligne 13, un beau travail en commun de Ore et La Boukle.

Eh bien oui, de quoi faire de beaux rêves.