Petit tour au 5 Caumartin en fin d'après midi. En compagnie de cinq ou six personnes dans une jolie salle d'une quarantaine de places j'ai vu le film d'Idit CEBULA : rue Mandar. On peut se croire à Paris. Une maman juive meurt. C'est son enterrement. Se retrouvent ses trois enfants - embarrassés par le rituel qu'il ne connaissent pas. Ensuite que faire des affaires de la défunte et de son appartement. Le scénario tire un peu en longueur mais les réparties sont souvent amusantes.
Par contre, il est vrai que disperser tout un logis quand la propriétaire n'est plus n'est pas facile, au moins sentimentalement parlant. Je pense à certaine coutume tzigane qui prévoit de brûler la caravane quand son occupant passe de vie à trépas, ou, au pire, la vendre à un gadjo. Voilà qui évite bien des heurts.
Parlant de logis, je vois ces petits oiseaux parisiens à qui l'on fournit de la nourriture- au fond, que font-ils de leur nid ?